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A la rencontre de l’ESAT de Floirac
L’ESAT de Floirac (Établissement et services d’aide par le travail) accueille des personnes traumatisées crâniennes. Dans cet ESAT les ateliers proposés sont le façonnage, le routage, l’informatique, la menuiserie et l’entretien des espaces verts. Grâce à ces ateliers, les usagers peuvent à nouveau retrouver une voie professionnelle.
Le Jeudi 13 décembre, deux usagers et un encadrant de l’Esat de Floirac sont venus nous expliquer ce qu’ils faisaient à l’Esat.
L’établissement est ouvert depuis 1990 et il a une capacité d’accueil de 75 personnes.
Les différents encadrants dans l’association sont : les chefs de service, la secrétaire médicale, les personnes qui gèrent l’entretien, le coordinateur, les moniteurs…
Les usagers vont à l’Esat par leur propre moyen de déplacement (parfois il y a des bus pour les amener) et font des travaux jusqu’au déjeuner.
Ils nous ont expliqué que les études sont compliquées pour les usagers car ils ont des problèmes de mémoire etc.
Ils ont souvent été victimes d’accidents de la route (vitesse élevée, prise d’alcool …) et souffrent de traumatismes crâniens : ils sont cérébrolésés.
Le 20 décembre 2012, les élèves de DP3 ont rendu une visite à l’ESAT de Floirac ainsi que les jazz qui leur ont fait un concert à l’occasion de la fête de noël des usagers.
Il y avait déjà eu une première rencontre lors de la venue de deux usagers et d’un encadrant au collège.
Les DP3 avaient eu l’occasion de leur poser quelques questions.
Lors de la visite du 20 décembre, on a été bien accueilli par le directeur de l’ADAPT Gironde.
Il nous a fait visiter l’établissement, nous a expliqué les différents métiers.
On a eu l’occasion d’avoir des explications sur un métier car un usager nous a montré comment il construisait des limes pour les dentistes.
On a ensuite écouté les différentes histoires des usagers : leurs accidents, leurs difficultés…
On a vu une exposition d’art, de belles oeuvres faites par les usagers de l’ESAT.
On a ensuite assisté au concert des jazz.
Tous les usagers étaient contents et avant de se quitter on a mangé ensemble.
« J’ai compris que les handicapés (usagers) avaient beaucoup de mal à vivre avec ce traumatisme durant leur vie, et des fois devaient se confronter à des situations difficiles, je pense que ça doit être dur de subir les regards des personnes. » Rafael
Article coécrit par :
Rafael Estèves, Robin Brignaud, Manon Amen, Delphine Loustal, Orla Riley et Maëva Matthieu.
Photos : Manon Amen
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